sábado, 6 de agosto de 2011

Hypocondrie

Hypocondrie
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Le malade imaginaire par Molière, gravure d' Honoré Daumier
L’hypocondrie est le syndrome caractérisé par une inquiétude excessive et bouleversante concernant la santé et le bon fonctionnement des organes. Une écoute obsessionnelle de son corps amène l'hypocondriaque à interpréter la moindre observation comme le signe d'un mal grave.
Un exemple typique en est le narrateur dans Trois hommes dans un bateau de Jerome K. Jerome, qui en lisant un dictionnaire médical se découvre toutes les maladies qui y sont décrites à l'exception, on ne sait pourquoi, de l'inflammation de la rotule. On peut également citer Argan, personnage principal de la pièce Le Malade Imaginaire de Molière.
Sommaire [masquer]
1 Etymologie
2 Définition et caractéristiques
3 Les différentes formes d’hypocondrie
4 Agents causants de l’hypocondrie
5 Voir aussi
5.1 Articles connexes
5.2 Bibliographie
5.2.1 Ouvrages anciens
5.2.2 Travaux contemporains
5.3 Liens externes
Etymologie[modifier]

Du latin hypochondria, du grec hypo (sous), et khondros (cartilage des côtes). Le mot hypocondriaque concernait à l'origine des individus ayant des douleurs dans la zone située sous le cartilage des côtes droites (partie du corps appelée les hypocondres), qui ne pouvait être palpée par les médecins. La connaissance du corps humain étant alors peu développée, on les prenait donc pour des personnes souffrant d'une maladie fictive. Soit dit en passant, ces douleurs étaient très souvent dues à des coliques vésiculaires, ou des calculs biliaires. Des individus souffrant de ces calculs allaient chez les médecins qui, incapables de palper ou d'observer sous cette masse osseuse et cartilagineuse que sont les côtes, ne voyaient rien d'anormal.
Définition et caractéristiques[modifier]

Le sujet hypocondriaque vit dans la crainte ou l'idée d’être atteint d'une maladie grave. Il est persuadé d'avoir « quelque chose » que les médecins ne parviennent pas à découvrir. La préoccupation peut concerner soit certaines fonctions corporelles comme les battements cardiaques, la transpiration, le transit digestif, soit des perturbations physiques mineures comme une petite plaie ou une toux occasionnelle, soit des sensations physiques vagues et ambigües, le cœur fatigué, les veines douloureuses. Il attribue ces signes ou symptômes à la maladie qu’il soupçonne et s'inquiète de sa signification.
Cette maladie est classiquement considérée comme une affection de l’adulte, bien qu’elle puisse apparaître chez l'adolescent. Chez l’un comme chez l’autre, des inquiétudes et des plaintes douloureuses sont exprimées, les visites chez le médecin sont très fréquentes, ainsi que des examens médicaux approfondis. Malgré les résultats toujours négatifs, certains malades vont parfois jusqu’à réclamer une intervention chirurgicale pour réparer un défaut qu’ils attribuent à une partie de leur corps. Leur conviction est redoutable, leur certitude difficile à ébranler.
Les différentes formes d’hypocondrie[modifier]

Il existe trois formes d’hypocondrie, la première est la forme névrotique. Dans ce cas, le malade est conscient de sa maladie. Il présente généralement une asthénie, des angoisses à propos de telle ou telle affection (par exemple un cancer ou une tumeur). Ce sont des crises d’angoisse où il ressent le besoin de voir d’urgence un médecin, ces crises peuvent être fréquentes.
La deuxième est la forme démentielle qui se caractérise par une détérioration de l’individu avec sénilité et ralentissement psychomoteur.
La dernière est la forme psychotique. La conviction est alors inébranlable, prenant la forme d'une idée délirante, le sujet n'a pas conscience du trouble. Il souffre d’hallucinations qui peuvent aboutir à de véritables délires du schéma corporel associés à des images de mort ou de possession par des animaux ou des démons, des sensations d’amputation partielle ou totale des organes. On l'observe par exemple dans le syndrome de Cotard.
Agents causants de l’hypocondrie[modifier]

Certains médecins pensent que l'anxiété est due aux croyances socioculturelles, qui sont la source de distorsions de la pensée qui amènent à mal interpréter les changements corporels et les informations fournies par les médecins, les proches ou les médias. Des comportements qui ont pour but de soulager l'inconfort ou prévenir la maladie contribuant à maintenir la croyance.
Certaines réflexions personnelles, comme les profils « À ne pas être vigilant de ses symptômes, il peut être trop tard quand on les remarquera » ou « Si on ne consulte pas aussitôt que l'on remarque quelque chose d'inhabituel, il se pourra qu'après il soit trop tard » peuvent pousser à des comportements comme l'auscultation pour vérifier la présence d'une anormalité ou d'une douleur. L'interprétation des sensations corporelles entraîne l'apparition de symptômes dus à l'activation du système nerveux autonome par exemple, transpiration, palpitations, douleurs musculaires, douleurs à la poitrine, étourdissement, qui sont alors interprétés comme des signes supplémentaires de la maladie.

Certaines personnes[Qui ?] affirment que la plainte hypocondriaque résulte d'un besoin d'attirer l’attention de son entourage. Le patient argumenterait le mal physique ou mental pour avoir l'attention de ses proches ou de son médecin.
Voir aussi[modifier]

Sur les autres projets Wikimédia :
« Hypocondrie », sur le Wiktionnaire (dictionnaire universel)
Articles connexes[modifier]
Psychosomatique
Syndrome de Münchausen
Nosophobie
Le Malade imaginaire
Bibliographie[modifier]
Ouvrages anciens[modifier]
C. C. Valentin Brocard, Du bain, de la douche et des affusions froides, dans le traitement de la folie et des névroses hystériques et hypochondriaques, Faculté de Médecine de Paris, 1859, 66 p. (thèse)
Jean Pierre Falret, De l'hypochondrie et du suicide. Considérations sur les causes, sur le siège et le traitement de ces maladies, sur les moyens d'en arrêter les progrès et d'en prévenir le développement, Croullebois, Paris, 1822, 519 p.
Travaux contemporains[modifier]
S. Asquin, I. Orain, J.-M. Pinoit (et coll.), « Lorsque l'hypochondrie masque la dépression du sujet âgé », Psychologie médicale, 1995, vol. 27, NS, p. 86-88
Michel Lejoyeux, Il n'est jamais trop tard pour vaincre sa peur de la maladie, Éd. de La Martinière, 2002, 312 p. (ISBN 2-84675-017-3)
G. Scariati, « L'hypochondrie », Médecine et hygiène, 1985, vol. 43, no 1624, p. 2762-2770
Rachel P. Maines, « Technologies de l'orgasme », Payot, 2009, 270 pp. ISBN 978-2-228-90428-5
Liens externes[modifier]
Ressources bibliographiques sur l'hypochondrie (CHU de Rouen)
Portail de la médecine Portail de la psychologie
Catégorie : Troubles névrotiques, troubles liés à des facteurs de stress et troubles somatoformes | [+]
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